Il est sorti !
Actes du colloque de mars 2015.
Sans le corps la vie n’est rien : elle a besoin de son enveloppe et de tout un dispositif qui l’amène à être en lien avec son environnement, à manifester ses états d’âme ou à porter son esprit vagabond. C’est avec le corps que commence la liberté, soit-elle individuelle, civile ou collective. Aussi est-ce au corps que s’en sont pris les grands managers de cette machine infernale que furent les camps de concentration nazis. On y réduit la vie à sa plus simple expression. Elle devient « ce qui reste » : des cadavres, des silhouettes amaigries faisant toutefois preuve d’une créativité inouïe pour résister. Les études présentées dans cet ouvrage nous montrent comment s’est produite la réduction de l’autre, l’opposant politique, le résistant, le Juif, l’homosexuel… à partir de son corps. Et chaque fois se pose la question de ces consciences qui ont bien pu assister à l’organisation de cet univers infernal ou la générer. Observer et analyser ce qu’a pu être la déportation sous l’angle du corps, nous a permis de comprendre que s’il est quelque chose de concret, le corps est aussi ce à partir de quoi la nature devient culture. Et s’en prendre à la culture, ennemie de la pensée unique des totalitarismes, ce fut, dans ce contexte réduire les corps des intolérés à des souffrances extrêmes ou à des morts horribles. .
Ont contribué à cet ouvrage :
Corinne BENESTROFF, Marie-Josèphe BONNET, Michel CASTRO, Stanislas DEPREZ, Dominique DURAND, Jean-François FAYARD, Sylvie HUMBERT, Cathy LEBLANC, Marjorie LOMBARD, Christophe PERRIN, Serge RAYMOND, Marie-France REBOUL, Pol VANDEVELDE.
Pour commander, merci de vous adresser à
legeaibleu@orange.fr
ISBN : 978 2 914 670 814
Prix : 24,50 € + frais de port
Ou retirer au secrétariat de la faculté de théologie de l'Université catholique de Lille pour un prix, hors frais de librairie, de 20€.