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Journées d’étude internationales sur la paix
23-24 mai 2025
Lille-Bucarest
en visio
Organisation : Cathy Leblanc, Jean-François Petit, Lucian Dinca, Laurentiu Tanase.
Argumentaire :
Dans un contexte politiquement et internationalement tendu, il devient nécessaire de repenser les fondements de la paix. A la question « Qu’est-ce que la paix ? », il n’y a pas une seule réponse possible. Seule une mémoire multidirectionnelle peut en donner le sens. Ainsi, en confrontant des approches issues de l’Antiquité chrétienne, de positionnements historiques, philosophiques et théologiques, nous pourrons identifier des constantes et des harmoniques. La paix consiste-t-elle simplement hier en la « tranquillité de l’ordre » (st Augustin) et aujourd’hui à évincer la violence des relations intra et inter-étatiques ?
Sur quoi peut reposer cette éviction ? A la suite du Christ, la pensée chrétienne incite à la non-puissance et la non-violence, bien avant l’exemple de figures exceptionnelles comme celle de Gandhi. Comment comprendre la paix dans différents contextes patristiques, historiques pour en faire aussi, notamment par la doctrine sociale, un chemin d’unité entre chrétiens ?
Au XXe siècle, dominé par deux formes de totalitarisme, il est important d’établir ce qui a ruiné mais aussi sauvé les efforts de paix : à la paix des Etats, imposée par la force, il faut peut-être préférer la dissidence et la résistance des peuples aux formes diverses d’oppression.
Pourtant, dans le climat actuel de « post-vérité » et de désinformation, comment préserver d’authentiques démocraties dans l’Europe et le monde ? Comment reconquérir et promouvoir un intégrité morale nécessaire à tous ? Comment les idéaux de justice et de paix peuvent-ils s’exprimer et se traduire avec efficacité ?
Ces journées d’étude interviennent dans le cadre de la convention qui permet à la Faculté de théologie de l’Université catholique de Lille et aux trois facultés de théologie catholique, orthodoxe et baptiste de travailler ensemble. La thématique s’inscrit dans le réseau de recherche international du CRIBED (dir. Prof. Cathy Leblanc) et du REPHI (dir. Prof. Jean-François Petit)
Les communications en roumain seront traduites en français et défileront sur l’écran avec la vidéo de l’intervenant.
Colloque Lille-Bucarest
Chers amis,
En attendant de vous communiquer le programme du séminaire international et des colloques de l'année prochaine, j'ai le plaisir de vous inviter au colloque que je co-organise avec l'Université de Bucarest, le Centre Saint-Pierre Saint-André et Jean-François Petit, mon collègue de l'Institut Catholique de Paris.
Ce colloque constitue l'étape finale du programme du séminaire international de cette année qui portait sur "Fraternité, paix et réconciliation". Il s'agit ici d'une réflexion sur le lien entre histoire et mémoire.
Voici les liens zoom pour y participer. Il est en hybride et en présence pour la Roumanie.
ATTENTION les horaires donnés dans le programme ci-dessous le sont à l'heure roumaine (quand il est 9 h à Bucarest, il est 8 h à Paris).
Lien zoom pour le vendredi 18 mai 2024 :
Join Zoom Meeting
https://us02web.zoom.us/j/84781404643?pwd=RVdhd3RxOFpTNXR3ZzhsU2xmNDZoZz09
Meeting ID: 847 8140 4643
Passcode: 430070
Lien zoom pour le samedi 19 mai 2024
Join Zoom Meeting
https://us02web.zoom.us/j/87316911132?pwd=cWFaVFlyeU5vLzg3UUdnQjZpeGNYQT09
Meeting ID: 873 1691 1132
Passcode: 510709
Colloque gratuit du 9 au 11 mars 2023
Inscription demandée svp / contact : cathy.leblanc@univ-catholille.fr
Comité scientifique : Cathy Leblanc, Monique Heddebaut, Jean-François Petit, Sylvie Humbert.
Le jeudi et le samedi : à l’Université catholique de Lille, Bd Vauban.
Le vendredi : aux Archives Nationales du Monde du Travail
métro station "Eurotéléport" de la ligne 2 du métro (solution la plus rapide et directe depuis les gares de Lille-Flandres ou Lille-Europe, prendre direction "C.H. Dron" et compter environ 25 minutes : les ANMT se trouvent au pied de la station. Passe par l’arrêt « Cormontaigne », près de l’ICL. ou terminus "Eurotéléport" de la ligne R du tramway
Argumentaire : Madame, Monsieur, chers amis,
Dans ce nouveau colloque, il sera question du travail pendant la seconde guerre mondiale. Nous avons choisi cette fois-ci d’étendre notre enquête à l’extérieur des camps, dans les zones dites « civiles », de manière à comprendre dans quel schéma s’insérait le travail concentrationnaire. Comment la vision et surtout l’organisation nazie du travail en terre occupée, du travail obligatoire en Allemagne où des milliers d’hommes et de femmes se sont rendus, nous permet-il de comprendre le travail concentrationnaire. Quel lien entre les deux ? Il s’agit d’une étude transversale qui nous permettra de faire émerger les caractéristiques d’un système tant idéologique qu’économique. Je me risquerais à évoquer une « économie humaine ».
Pour ce faire, nous commencerons par interroger le terme de « travail » dans un contexte culturel et traditionnel biblique. Puis nous évoluerons vers la spécificité du travail concentrationnaire qui visait à l’épuisement intégral. En quoi celui-ci peut-il encore être appelé « travail ». En quoi le travail en terre occupée devient-il révoltant ? En quoi répond-t-il aux critères de l’idéologie nazie ? Que reflète le STO (Service du Travail Obligatoire) ? Comment l’évita-t-on ?
La journée de samedi sera une journée d’ouverture. Il sera notamment question de la dictature Ceausescu.
L'inscription est demandée svp - Pour toute information, merci de contacter cathy.leblanc@univ-catholille.fr
Jeudi 9 mars 2023
à l’Institut Catholique de Lille, Bd Vauban.
9.30-9.50 Intro de Cathy Leblanc, ICL, directrice du CRIBED, Prof en philosophie, ouverture du colloque
9.50-10.15 Présentation de l’ONAC par M. Odelot, directeur régional de l’ONAC, historien.
Approche théologique :
10.15-11.00 Catherine Vialle, ICL, Prof en théologie, Le travail dans la Bible.
11.00-11.45 Sophie Izoard, ICL, Prof en théologie, Libre d’obeïr ou quand la charité fait défaut.
11.45-12.00 PAUSE
12.00-12.45 Michel Castro, ICL, Prof. en théologie, Théologie du travail du père Chenu
PAUSE DEJEUNER
Approches historique, philosophique et psychologique
14.30-15.15 Dominique Durand, Président émérite du CIBD, historien, L'esclavage concentrationnaire.
15.15-16.00 Pol Vandevelde, Université Marquette de Milwaukee (USA), Prof. en philosophie, Au travail ! L'être humain transformé en matière et ressource
PAUSE
16.15-17.00 Jacques Richard, Unistras, Docteur en médecine, Le Ravin de la mort ou le travail comme moyen d’élimination au Struthoff.
17.00-17.45 Serge Raymond, psychologue, ancien expert à la Cour d’Appel de Paris, ex-chargé de mission à la FMD. Un résultat inattendu du travail concentrationnaire
Vendredi 10 mars 2023
Aux archives nationales du monde du travail, 78 Bd du général Leclercq, 59100 Roubaix
Approche sociale et juridique
9.30-10.15 Pierre Outteryck, Université de Lille, docteur en littérature et agrégé d'histoire. La Grève des Mineurs de 1941.
10.15-11.00 Sylvie Humbert, Prof. en histoire de la Justice et des institutions, Les Procès d'après-guerre suite au travail effectué au service de l'ennemi.
11.00-11.15 PAUSE
11.15-12.00 Monique Heddebaut, historienne, membre du CRIBED. Les Cheminots dans la Résistance (Et engagement dans le mouvement Voix du Nord).
PAUSE DEJEUNER
Spécificité du STO
14.00-15.00 Présentation des manifestations et exposition par les ANMT
15.00-16.00 Jean-François Petit, ICP, professeur en philosophie, L'Abbé Pierre.
PAUSE
16.15-17.00 Cathy Leblanc, A partir des archives nationales du travail…
17.00-17.30 Yves Chaimbault, Michel Trotereau, témoignage d’évitement du STO.
COCKTAIL OFFERT PAR LES ARCHIVES DU MONDE DU TRAVAIL
Le samedi 11 mars
à l’Institut Catholique de Lille, Bd. Vauban.
9.00-9.45 Karl Thir, Membre du centre Viktor Frankl, Vienne, Le Travail, moyen de déshumanisation, voie principale de réalisation du sens
9.45-10.30 Odile Louage, Présidente de l’AFMD-DT 59, « La Mort, salaire de la sueur et du sang » : présentation de l’exposition en vue du concours national de la résistance »
10.30-10.45 PAUSE
10.45-11.30 Iulian Danca, Docteur en philosophie, Bucarest, Le Buisson ardent, Un exemple de résistance dans la dictature roumaine
11.30-12.15 Mary Honan, Mary Immaculate Limerick college (Irlande), Docteur en littérature, Le Travail concentrationnaire vu par les enfants
Colloque sur la science à l’épreuve de la Déportation
Du 5 au 7 mai 2022
Le colloque sur la science à l’épreuve de la Déportation s’est tenu du 5 au 7 mai 2022 à l’Université catholique de Lille, à l’initiative de Cathy Leblanc. Nous nous en réjouissons après deux années difficiles pour tout le monde où la vidéo-conférence a pris le relais. Comme chaque année chercheurs, associatifs, nationaux et internationaux ont participé dans une ambiance très conviviale.
L’enjeu était de questionner la manière dont la science fut manipulée pour servir des intérêts criminels et totalitaires et, comme l’affirme Jean-François Petit, philosophe, d’observer la manière dont « les sciences se laissent emporter par un torrent qui les submerge ».
Pol Vandevelde, depuis les Etats-Unis nous conforte dans cette tendance en interrogeant la part éthique des sciences et en demandant ce qu’il reste de la personne.
La journée d’ouverture a pu montrer l’actualité de la question scientifique et de ses risques, notamment avec l’épineuse problématique du transhumanisme traitée par Thierry Magnin, vice-recteur de l’Université catholique de Lille. Nous y avons aussi écouté avec beaucoup d’interêt la conférence de Lucian Danca, théologien roumain de l’Université de Bucarest, dont le propos portait sur l’hypersurveillance en Roumanie sous le régime Ceausescu.
Une question se pose d’emblée : à partir de quels types d’attitudes, la violation du respect d’autrui a-t-elle lieu ? Karl Thir, chercheur autrichien, a évoqué Viktor Frankl son traitement de la responsabilité. En vous substituant à la responsabilité d’un tiers, vous lui ôtez sa liberté et ses droits fondamentaux.
La science, c’est aussi l’expérimentation. La personne qui en est victime devient un pur objet, à l’instar de Clément Quentin (1920-2019) à Dachau (voir son livre « Cobaye humain à Dachau » publié par l’AFMD 49). Pour échapper à cette situation, il mentit sur les résultats des tests qu’on lui faisait subir. Cela lui permit de sauver sa liberté et de résister.
Le docteur en philosophie polonais, Marek Langowski, a abordé le programme T4 pour en montrer les étapes et l’horreur, insistant sur l’extermination des personnes handicapées.
Cet aspect fut approfondi par la conférence du philosophe Jean-François Rey, à propos du traitement des malades des hôpitaux psychiatriques en France pendant le régime de Vichy. Il cita d’ailleurs le cas de Camille Claudel, morte de faim en 1943 à l’asile de Montfavet.
Jacques Richard a évoqué les liens de ce qui était devenu la Reichsuniversität de Strasbourg, avec le Struthof. Il s’agit d’une université nazie, créée alors que les services de l’Université de Strasbourg s’étaient repliés à Clermont-Ferrand.
Tout ceci relevait d’un « plan concerté », expression qui fut retenue dans le mobile de « crime contre l’humanité » en 1946 à Nuremberg. L’illustration en fut donnée par Odile Louage présidente de l’AFMD 59 qui analysa des vidéos de propagandes vouées à convaincre les populations allemandes du bienfondé des assassinats. On peut lire en légende d’une image montrant une petite fille au visage déformé par son handicap « C’est pour cela que vous payez des impôts ».
L’historienne Monique Heddebaut a également souligné l’importance de cette propagande alors qu’elle traita la question de l’internement et de la déportation des Tsiganes et aussi de leur stérilisation.
Toutes ces horreurs répondaient à la volonté de construire un homme nouveau comme le montra Dominique Durand évoquant les Lebensborn : ce sont 12000 à 18000 enfants qui sont nés dans ces lieux dont un chanteur du groupe ABBA.
Laurent Thierry, historien au musée de la Coupole de Saint-Omer nous expliqua comment ce lieu était devenu un centre de lancement de V2.
Il fallait en ces temps et dans cette dictature - c’est vrai d’autres dictatures - justifier l’injustifiable ainsi que l’expliqua Sylvie Humbert en citant Jacques Maritain.
L’irlandaise Mary Honan, docteur en littérature anglaise, montra comment tout ceci se retrouve dans la littérature enfantine de la Shoah.
Il fallait sans doute pour garder un peu d’espoir, se fier à ses convictions, la religion, par exemple, ce que développa Laurence Bovy, chercheuse à l’FUTP de Bruxelles.
Ces journées furent suivies d’une soirée sur l’Ukraine, avec la participation de Natalia Sulikashvili, professeur en civilisation slave.
Cathy Leblanc
REPARATION, RECONCILIATION
QUELLE JUSTICE APRES LE GENOCIDE DES TUTSI AU RWANDA ?
SAMEDI 17 AVRIL DE 10h à 16h par Zoom
Journée d’étude hébergée par l’association Buchenwald-Dora et Kommandos
En partenariat avec le Réseau philosophique de l’interculturel et le Centre de Recherche International sur la Barbarie et la Déshumanisation
Inscription : https://www.weezevent.com/journee-d-etude-sur-le-genocide-des-tutsi-au-rwanda
Animation : Cathy Leblanc (ICL, CRIBED, BDK ), J.-F. Petit (ICP, REPHI)
Alors que nous approchons la date de commémoration du camp de Buchenwald, l’association Buchenwald-Dora et Kommandos a souhaité héberger cette journée de colloque sur le génocide des Tutsi au Rwanda.
Le 7 avril prochain, aura lieu la commémoration des 27 ans du génocide. Le rapport commandé par le Président de la République à une commission indépendante coordonnée par Vincent Duclert sera publié début avril sans qu’il n’ait été relu ou modifié par des instances intermédiaires. La Commission a pu travailler librement sur les archives françaises relatives au Rwanda et au génocide des Tutsi. Le rapport porte un regard critique d’historien sur le rôle de l’engagement de la France durant la période allant de 1990 à 1994.
Basé sur l’éclairage des acteurs, le dialogue avec les chercheurs et une enquête archivistique importante, il entend dépassionner le débat et fournir des réponses propres à apaiser les victimes.
Qu’en est-il ? Quels sont les attendus ? La journée d’étude que nous proposons aujourd’hui nous permettra de mieux comprendre quelques-uns de ces enjeux fondamentaux.
Programme
10h : présentation et mise en perspectives par Cathy Leblanc et Jean-François Petit
Mémoire et archives
10h30-11h15 : Présentation du rapport de la Commission Duclert par Sylvie Humbert, ICL,membre du C3RD, membre de la commission Duclert.
11h15-12h00 : Par-dessus l’abîme, les archives pour négocier un futur partagé au Rwanda ? par Assumpta Mugiranza, directrice et fondatrice du Centre Iriba à Kigali.
Justice et réparation
13h30-14.15 : La Mémoire du génocide des Tutsi au Rwanda par Gaudiose Luhahe, Université de Strasbourg.
14h15-15h00 : L’Enjeu des justices réparatrices par Jean-Pierre. Massias, Université de Pau, Président de l'Institut Francophone pour la Justice et la Démocratie Institut Louis Joinet.
15h00-15.45 : La Reconstruction de la société civile rwandaise : l’exemple de l’enseignement de la religion par Guido Meyer, Université d’Aix-la-Chapelle.
15h45-16h15 : synthèse et conclusions par Cathy Leblanc et Jean-François Petit
Comme pour le Rwanda, le dépaysement de certaines affaires juridiques de leur Etat d’origine, l’instruction de dossiers de crimes contre l’humanité concernant le Tchad, l’Argentine, le Cambodge, l’Irak, la Lybie, la Syrie, la RDC… invite à réfléchir à la complémentarité des formes de justice et à la préservation des droits humains fondamentaux.
Programme
Jeudi 11 mars 2021
LA CONSTRUCTION DE LA MEMOIRE
Présidence Olivier Rota
10.00-10.30
Cathy Leblanc, introduction
10.30-11.15
Dominique Durand, La Construction des associations d’anciens déportés
11.15-12.00
Odile Louage, « Le Premier déporté que j’ai rencontré…»
Pause déjeuner
Présidence Renato Boccali
14.00 – 14.45
Olivier Rota, De la mémoire à l’histoire et inversement
14.45-15.30
Serge Raymond, L’Anachronisme historiographique
Pause
15.45-16.30
Renato Boccali, Effraction du trauma et dislocation de la mémoire. Quelle pratique testimoniale ?
16.30-17.15
Karl Thir, Frankl, Témoin et psychiatre
Vendredi 12 mars 2021
EXPERIENCE ET NARRATIVITE
Présidence Jean-François Petit
9.15-10.00 Maria Denysenko, A propos des bienveillantes
10.00-10.45 Eléonore Hamaide-Jager, Du tatouage à l'objet muséal : les traces physiques et sensibles de la Shoah en littérature de jeunesse
Pause
11.00-11.45 Mary Honan, La Construction littéraire de la Shoah
11.45-12.30 Laurent Thierry, Le Livre des 9000 déportés de Dora
Pause déjeuner
Présidence Cathy Leblanc
14.00 – 14.45 Monique Heddebaut, L’Ecriture d’une notice
14.45-15.30 Thierry Magnin, Mémoire et épigénétique
15.30-15.45 Pause
15.15-16.30 Pol Vandevelde, La Mémoire et le poison de l’histoire
Samedi 13 mars 2021
OUVERTURE : MEMOIRE ET LIEUX
Présidence Charles Coutel
9.00 – 9.45
Jean-François Petit, Comment penser la mémoire des camps français ?
9.45-10.30
Sylvie Humbert, La Mémoire du génocide rwandais
10.30-10.45
Pause
10.45-11.130
Quang Nguyen, La Mémoire du génocide cambodgien
12.15-12.45
Conclusion et synthèse
Pour tout renseignement merci de contacter cathy.leblanc@univ-catholille.fr
Avec le soutien de :
L'Association des Anciens Déportés de Buchenwald
Le Rephi
L'IEFR
L'AFHJ
La Fondation de la Catho
La Fondation pour la mémoire de la déportation
Colloque pour le 70e anniversaire de la mort d’Emmanuel Mounier
Université catholique de Lille
RESPONSABILITE HUMAINE ET CITOYENNE SELON E. MOUNIER
A l'Université catholique de Lille (par zoom et gratuit)
Le mardi 26 janvier 2021
Parmi les pensées susceptibles de service à la compréhension de notre présent, revient régulièrement celle du philosophe Emmanuel Mounier (1905-1950). En son temps, celui-ci avait diagnostiqué une « crise de civilisation ». Mais la responsabilité humaine et citoyenne n’a jamais été aussi grande qu’aujourd’hui.
Ce colloque, coorganisé par la faculté de théologie de l’Université Catholique de Lille et l’Association des Amis d’Emmanuel Mounier entend faire un point d’étape des possibilités heuristiques de la pensée du fondateur de la Revue Esprit, à l’occasion la réalisation de l’édition de ses Œuvres complètes.
Un lien zoom vous sera envoyé peu avant l’événement ainsi qu’un mot de passe.
Lien pour l'inscription (obligatoire)
https://www.weezevent.com/colloque-responsabilite-humaine-et-citoyenne-emmanuel-mounier
PROGRAMME
9h00 Mot d’accueil, Paulo Rodrigues (doyen de la Faculté de théologie de l’UCLille)
Allocutions de bienvenue et problématique du colloque, Cathy Leblanc (UCLille) / J-F Petit (ICP)
Présidence : Cathy Leblanc
9h30-10h30 Le Chemin sans retour : la responsabilité de l’homme engagé selon Mounier, vue à travers le prisme des réactions à sa mort (Y. Roullière, vice-président de l’AAEM responsable de la nouvelle édition des Œuvres complètes)
10h30-10h45 Pause-café
10h45- 11h45 Anthropologie
La Dignité de la personne, Paulo Rodrigues (UCLille)/ Gérard Lurol (ICP, philosophe)
11h45-12.00 discussion
12h00-12.30 Histoire
D’Emmanuel Mounier à Jean Lacroix : Les fondements personnalistes à l’idée de dialogue, Olivier Rota (U. Artois)
12.30-12.45 discussion
Présidence : J.-F. Petit
14h30-15h00 Ethique et politique
Mystique et politique, orléanisme politique et monde moderne » Charles Coutel (IEFR Arras)
15.00-15.15 Discussion
15h15-15.45 La Dimension personnelle des Pères de l’Eglise (chez Justin, Irénée de Lyon et Augustin), Philippe Henne (UCLille)
15.45-16.00 Discussion
16h00-16h15 Pause-café
16h15 -16.45 Sciences religieuses
Les Conséquences de la primauté du spirituel sur les sciences humaines et du religieux, Éric Vinson (Sciences po Paris)
16.45- 17.00 Discussion
17.00-17.45 Mounier pour notre temps : Jacques Le Goff (président AAEM, juriste, Quimper)
17h45 Conclusions, J-F Petit/ Cathy Leblanc
18h00 Fin du colloque
Thème : une éducation de qualité, gratuite, obligatoire et adaptée à tous les enfants de l’Afrique
L’histoire que je vais vous raconter n’est pas tout à fait africaine mais illustre bien les enjeux de l’enfance. Hier en sortant du bureau de l’association A.I.M.E.R. je m’avance chez le bouquiniste iranien. Je le vois statique, assis à côté de son étale qu’il avait disposé à l’extérieur du magasin. Je lui dis bonjour. Il me répond « bonjour », mais reste figé, le regard dans la même direction. Je lui dis « vous êtes plongé dans vos pensées ». Il me répond « non, je regarde cet arbre ». Je vois un petit arbre d’un mètre qui pousse dans un carré de terre à côté d’un grand tilleul. La balle du dialogue était dans mon camp. Je lui dis : « il est très près de l’autre ». Il me répond : « non. Ma grand-mère était une très belle femme. Un jour qu’elle prenait le train, elle jeta une poignée de graines le long du chemin, sur le quai. Quelqu’un rattrapa le contrôleur et lui dit : ‘vous ne balayez pas ces graines ?’. Le contrôleur lui dit ‘non, elles vont s’envoler. Quelques mois plus tard ma grand-mère reprit le train et une myriade de fleurs égayait le quai. Elles avaient poussé tout le long du chemin. Il y a quelques mois, une très belle jeune fille a jeté le reste de sa pomme sur le trottoir devant mon magasin. J’ai vu qu’il y avait une graine dedans. Je l’ai prise et je l’ai semé. Puis, j’ai placé des pierres tout autour. Ensuite, la graine a poussé. J’ai coupé une bouteille en plastic et j’ai entouré la petite pousse. Puis, comme elle grandissait encore, j’ai mis un petit bâton et je l’y ai attachée. Et il y a quelques jours, j’ai dû changer le bâton pour en mettre un plus grand. Et voilà ce que cela donne. Chaque jour je le regarde.
Le thème de la journée de l’enfant africain ce mardi 16 juin 2020 est celui de l’éducation et l’image de cette graine figure admirablement l’éducation de l’enfant, adaptée, suivie, réadaptée et bénéfique jusqu’à produire de beaux arbres. Nous sommes invités aujourd’hui à multiplier nos efforts afin que l’enfant africain puisse accéder aux chances qu’il mérite et que notre société est capable de lui offrir.
Cathy Leblanc